Randonnée de la pierre sèche - Préparatifs

 


2014 - l'automne est là et la randonnée annuelle se prépare.
Jean-Paul nous propose donc pour le 23 novembre (date retenue par le bureau) une randonnée
dans le Vaucluse des maisons troglodytes à l’abbaye de Sénanque.

Après reconnaissance de la balade j’ai préféré raccourcir le circuit et supprimer le site le plus connu: la fontaine de Vaucluse. Par conséquent la randonnée prend un caractère beaucoup plus sec car ce parcours nous donne à voir la pierre calcaire sous tous ses aspects :
- un murs de séparation sanitaire, "la ligne de malédiction" de facture sommaire,
- les limites de chemins bien mieux élaborés avec pierres en boutisse, en panneresse et
  parfois couronnés de pierres dressées,
- un mur de façade sous abri rocheux pour clore une habitation troglodyte,
- des bories, habitations rustiques de pierre avec voûtes en encorbellement,
- une abbaye cistercienne construite en 1150, entièrement en pierre y compris la
  toiture.

Avant la balade (planche 3)

  • départ à 8h de chez nous vers le P1 (parking entre Lagnes et La Fontaine du Vaucluse)
  • dépôt d’une ou deux voitures sur P4 (parking de l’abbaye de Sénanque) et retour au
      P1(15km)
  • La balade (planche 3)

  • départ 9h30 : du parking P1
  • montée vers le mur de la Peste (+45’)
  • passage au nord de Cabrières d’Avignon
      (lieu dit "La Cédraie" croisement avec route tout près du P2) (+ 1h 15)
  • visite du moulin troglodyte (+2h)
  • visite du village des Bories (+3h)
  • pique nique devant le village des Bories 12h30--> 13h30
  • du village à l’abbaye de Sénanque (+1h30)
  • visite de l’abbaye (+1h) fin de la rando 16h
  • Retour

  • par les voitures moyennant manip de chauffeurs vers le P1
  • retour à pied possible pour les bons marcheurs :
      par le sud (pointillés planche 3 : 2h)
      ou par le nord (pointillés planche 4 : 2h30)
  • Variantes

  • pour ceux qui ne marchent pas beaucoup : du P2 au village des Bories (1h45).
      Nous passons au P2 vers 10h45
  • pour ceux qui ne marchent pas : aller en voiture au P3 pour le pique-nique (12h30)
      et au P4 pour l’abbaye(15h)

  • Agrandir le plan


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    Le mur de la peste
    En mars 1721, pour limiter la propagation de la maladie que les restrictions de circulation ne parviennent pas à contenir, le royaume de France, les territoires pontificaux d’Avignon et du Comtat Venaissin décident de se protéger par une ligne sanitaire matérialisée par un mur de pierres sèches entre la Durance et le Mont Ventoux, et gardé jour et nuit par les troupes françaises et papales empêchant tout passage. Les habitants furent ainsi réquisitionnés pour son édification, le mur devait empêcher toute relation entre le Comtat Venaissin et le Dauphiné encore épargné.



    Le moulin Troglodyte (visite gratuite)
    Dès le paléolithique les hommes ont été attirés par les surplombs rocheux, nombreux dans les falaises calcaires. Ces excavations, creusées par l’érosion, offrent des abris naturels. Quelques aménagements permettent d’y vivre confortablement. Contrairement aux grottes qui présentent un taux d’humidité important et une température fraiche , les abris sous roche sont secs et la paroi rocheuse réchauffée par le soleil restitue cette chaleur durant la nuit. Des murs en pierre sèche ferment la partie externe de l’abri pour créer des maisons troglodytes.



    Le village des Bories (visite 5€)
    L'origine des Bories, à Gordes remonterait aux Ligures qui peuplaient la région plusieurs siècles avant notre ère. Les bories, que l'on appelle aussi familièrement dans le pays "cabanes gauloises", sont bâties en pierres sèches, c'est à dire sans mortier, selon le principe de la fausse voûte en encorbellement. D’autres hypothèses les font remonter aux Vaudois déplacés en Provence au XVIème ou tout simplement au XIXème comme cabanes de berger.



    L’abbaye de Sénanque
    Arrière petite fille de l’abbaye fondatrice de Citeaux, petite fille de l’abbaye de Bonnevaux (sud de Lyon), fille de l’abbaye de Tamier (Albertville) elle constitue avec Sylvacane (La Roque d’Antheron) et le Toronet (Var) les 3 sœurs provençales, qui témoignent du grand rayonnement de l’ordre cistercien en Provence.



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