Ode à Claudine ...



Ode à Claudine, La Traversière
Sur la corde de Sol
Le violoncelle s’est tu pour endormir ses cordes ...
Telle un Ariane aux anges à qui l’amour s’accorde
offrant à son amant la clé du labyrinthe
tu as tendu la tienne, cette corde de sol,
en un aria baroque, délicieuse complainte
transposée d’une octave, mélodie en sous-sol.
Sur le bord de tes lèvres et de ton souffle agile
tu captes l’harmonie par ta propre boussole,
charmes la mélopée de ton doigté habile
et de nos solitudes nous tire et nous console.
Sarabande flutée céleste et traversière
volant dans tout l’espace sur un tapis de sol,
En soliste aguerrie émotive mais fière
Tu nous a enchantés dans un rêve hors sol.
En pleine résonance de tes sonores ondes
Sur le fil de la corde et la beauté de l’air
Comme des enfants ravis nous écoutions le conte
De mille et une nuits étrangement solaires.

Hommage à Claudine
(interprète inspirée de cet aria de JS Bach)

Jean-Paul