Balade avec André
Par un matin bien gris en ce dimanche d’automne,
descendus du train bleu, gare de la Redonne
nous empruntons prodigue le chemin des douaniers.
Chantelyre se déploie, et double en braconnier
madrague de Gignac, calanque d’Anthenor
sans solo ni arpège de la gente ténor.
Collines accentuées, descentes escarpées,
les notes de la marche s’accrochent à la portée.
Compère de toujours, André, décontracté,
connait de tout son cœur ces contrées côtières
et pondère ses difficultés articulaires
par une connaissance inoxydable des lieux.
Marithé la bienveillante, veille à ses côtés.
bourdon du pèlerin, fidèle et amoureux…
Après avoir franchi la crique de Figuière
surpris d’un escalier à plusieurs octaves,
raide et sans volée aux degrés plutôt graves,
il nous faut sans ambages grimper le petit Méjean,
vaille que vaille mais rien de bien méchant,
et nos pas ampoulés en pied de nez aux marches
nous donnent du dindon la risible démarche.
Je monte à ses côtés égrenant nos souvenirs
cachés dans nos mémoires mais prêt à rejaillir,
plus lumineux malgré la pente et la paresse.
Nous évoquons ensemble le temps de la montée
dans un doux mélange de peine et d’allégresse
nos rires de jeunesse et nos belles épopées.
descendus du train bleu, gare de la Redonne
nous empruntons prodigue le chemin des douaniers.
Chantelyre se déploie, et double en braconnier
madrague de Gignac, calanque d’Anthenor
sans solo ni arpège de la gente ténor.
Collines accentuées, descentes escarpées,
les notes de la marche s’accrochent à la portée.
Compère de toujours, André, décontracté,
connait de tout son cœur ces contrées côtières
et pondère ses difficultés articulaires
par une connaissance inoxydable des lieux.
Marithé la bienveillante, veille à ses côtés.
bourdon du pèlerin, fidèle et amoureux…
Après avoir franchi la crique de Figuière
surpris d’un escalier à plusieurs octaves,
raide et sans volée aux degrés plutôt graves,
il nous faut sans ambages grimper le petit Méjean,
vaille que vaille mais rien de bien méchant,
et nos pas ampoulés en pied de nez aux marches
nous donnent du dindon la risible démarche.
Je monte à ses côtés égrenant nos souvenirs
cachés dans nos mémoires mais prêt à rejaillir,
plus lumineux malgré la pente et la paresse.
Nous évoquons ensemble le temps de la montée
dans un doux mélange de peine et d’allégresse
nos rires de jeunesse et nos belles épopées.
Auteur : Jean-Paul
En hommage à André éternel compagnon
de nos balades et de nos chansons ...
de nos balades et de nos chansons ...
